USA: Barack Obama cède sa place à Lost
Lost 1 – Obama 0. Cruel signe des temps… Barack Obama a dû s’incliner
devant cette série vedette qui relate les aventures de personnes
isolées sur une île mystérieuse après un accident d’avion. Le président
américain a finalement renoncé à prononcer le 2 février son
traditionnel discours annuel sur l’état de l’Union. Motif : au même
moment commence la nouvelle saison de ce feuilleton devenu culte, qui
est suivi par des millions d’inconditionnels outre-Atlantique. “Je
n’imagine pas un scénario où des millions de gens qui espèrent assister
à une sorte de conclusion à Lost se verront empêchés (de le faire) par le président”,
a expliqué benoîtement le porte-parole de Barack Obama, Robert Gibbs
lors d’un point-presse.
La chaîne ABC a en effet programmé ce soir-là trois heures dévolues à
l’une de ses séries vedettes. Il s’agira du premier épisode de la
sixième – et dernière ! – saison de cette saga au suspense
insoutenable, créée par J.J. Abrams, à qui l’on doit également la série
Alias
et la réalisation du dernier
Star Trek
pour le grand écran. Des groupes d’internautes se sont récemment
constitués par millions sur Facebook ou Twitter afin d’implorer le
président des États-Unis Barack Obama de ne pas choisir le 2 février
pour prononcer ce discours, pourtant l’un des plus importants
rendez-vous annuels de la vie institutionnelle américaine.
Cette date, censée donner davantage de temps à
Barack Obama pour que le Congrès adopte la réforme de la couverture
maladie, l’un des grands chantiers du début de son mandat, a été
mentionnée par plusieurs médias américains, dont le Washington Post . Mais aucune date officielle n’a été
dévoilée par la Maison-Blanche pour ce discours qui intervient
traditionnellement un mardi en début d’année. Si Barack Obama
choisissait le 26 janvier, il serait de nouveau confronté à un
programme très suivi par le public américain, American Idol
diffusé sur la chaîne Fox. Le chef d’État américain cédera-t-il de nouveau en cas de rébellion des téléspectateurs ?
Source: lepoint.fr